Lors d’un litige avec un tiers, l’assistance juridique permet de se faire aider par un juriste, pour la recherche d’un accord amiable, mais aussi d’être représenté ou assisté par un avocat lors d’une action en justice. L’obtention d’une assistance d’un professionnel du droit en cas de litige et de la prise en charge des frais de procédure nécessite, en revanche, la souscription d’une assurance protection juridique.
L’assistance juridique permet à son souscripteur :
Environ 75% des litiges se règlent à l’amiable. Pourtant si un accord amiable n’est pas possible, il est indispensable d’intenter une action en justice.
À partir du moment où l’assuré a connaissance d’un litige avec un tiers et nécessite une assistance juridique, il doit contacter son assureur dans les plus brefs délais.
Le délai de prise en charge est précisé dans le contrat de protection juridique.
Un dossier est alors constitué. L’assuré pourra ensuite bénéficier des conseils juridiques appropriés, et le cas échéant d’un accompagnement devant les tribunaux.
Pour lancer une action en justice, le délai moyen est de 36 mois. Grâce à l’assistance juridique, l’assuré bénéficie d’un accompagnement pour ne pas dépasser ce délai.
Cependant, il doit prendre la décision de débuter la procédure judiciaire.
Bon à savoir : quand une affaire est portée devant les tribunaux, le dossier est confié à un avocat. Ce dernier peut être choisi par un assuré ou proposé par l’assurance.
Dans le cadre de l’assistance juridique, il est possible que l’assureur et l’assuré ne soient pas d’accord sur le fait d’intenter une action en justice ou non. Dans ce cas, il y a conflit d’intérêts.
Selon l’article L. 127-4 du Code des Assurances, une procédure d’arbitrage peut être lancée, avec la désignation d’un tiers qui devra trancher.
Ce dernier est désigné d’un commun accord par l’assureur et l’assuré. À défaut d’entente entre les deux parties, l’avocat pourra être désigné par le tribunal judiciaire.
L’assureur prend en charge les frais liés à cette procédure, sauf si l’assuré a mis en œuvre cette faculté dans des conditions abusives.
Si l’arbitrage est favorable à l’assuré, l’assureur devra s’incliner. En revanche, si elle est favorable à l’assureur, l’assuré pourra tout de même poursuivre une action en justice. Les frais de justice seront alors à sa charge.
En revanche, selon l’article L. 127-4 du Code des Assurances : « si l’assuré a engagé à ses frais une procédure contentieuse et obtient une solution plus favorable que celle qui lui avait été proposée par l’assureur ou par la tierce personne mentionnée à l’alinéa précédent, l’assureur l’indemnise des frais exposés pour l’exercice de cette action, dans la limite du montant de la garantie ».
En général, les TPE/PME manquent de moyens financiers et humains pour posséder un service juridique interne ou recourir à un avocat ou à un expert-comptable.
Cependant, ces entreprises ont réellement besoin d’informations sur des problématiques juridiques communes à toute création et gestion d’entreprises.
Par exemple, un entrepreneur lance son activité et se pose plusieurs questions, comme :
Le fait de recourir à l’aide juridique permet d’éviter aux entrepreneurs de passer de longues heures à effectuer des recherches. Pour qu’ils ne se perdent dans la masse d’informations disponibles sur internet, l’assistance juridique leur offre une information ciblée et fiable. Ce gain de temps leur permet de se consacrer entièrement au développement de leur activité.
L’assistance juridique couvre des problématiques générales liées à la création et à la gestion d’une entreprise.
Voici quelques sujets sur lesquels les entrepreneurs s’interrogent le plus souvent et pour lesquels l’assistance juridique peut leur apporter des réponses claires et fiables :
Cela peut concerner des clôtures de comptes, des déclarations de chiffre d’affaires pour les micro-entreprises, des règles en matière de TVA, les impôts sur les sociétés, les impôts sur le revenu, les taxes professionnelles ou les emprunts bancaires.
Cela touche surtout la protection du patrimoine, les assurances, la couverture sociale, les règles d’imposition de la rémunération du dirigeant ou le statut du conjoint collaborateur.
Ce sont des informations concernant, par exemple, la rémunération des associés en contrepartie de leurs apports.
L’assistance juridique peut également accompagner les entrepreneurs sur une grande variété d’autres sujets juridiques :
La responsabilité civile (RC) est une garantie d’assurance qui permet de réparer les dommages matériels ou corporels causés à autrui. Ces dommages résultent souvent d’un acte involontaire ou d’une imprudence. L’acte peut être commis par le titulaire de l’assurance, ou par ses proches, s’ils sont bien mentionnés sur la police d’assurance. Sans la responsabilité civile, c’est à vous de payer de votre poche les dommages et intérêts nécessaires à la réparation du tort causé.
Lire PlusL’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) est une autorité administrative qui supervise les banques et les assurances en France. Elle est chargée de veiller à la préservation de la stabilité du système financier, afin de prévenir la survenue de nouvelles crises financières. Adossée à la Banque de France, l’institution assure également la protection des clients, assurés, adhérents et bénéficiaires des personnes soumises à son contrôle
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